• SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT A LA VIE SOCIALE


    Population accueillie : adultes handicapes psychiques,




    • reconnus handicapes par la CDAPH,



    • suivis médicalement, mais ne nécessitant plus de soins intensifs et réguliers,



    • présentant des difficultés d'insertion sociale et professionnelle,



    • domiciliés à paris.


    Poursuivant un travail thérapeutique avec des structures de soin, ces personnes ont à reconquérir ou à acquérir une autonomie dans la vie quotidienne, et doivent souvent reconstruire leur vie sociale, tisser ou retisser des liens avec leur famille, leurs proches, leur environnement social.


    Organisation générale :


    Le service est ouvert toute la semaine de 10h à 19h, le samedi de 10h à 13h.


    La matinée en semaine est consacrée aux suivis individuels et aux visites à domicile.


    L'après midi est consacrée aux ateliers et activités collectives qu'il s'agisse de se préparer à « aller vers la cite », de partager des moments conviviaux d'échange autour d'activités culturelles, informatiques, ludiques, de partage d'expériences...


    De 17 à 19h, ce moment est plus particulièrement animé par les productions que les usagers souhaitent partager (chansons, textes peintures photos...), et des personnes extérieures (voisinage, amis) peuvent y être invites.


    La matinée du samedi est consacrée à l'organisation des week-ends et des vacances.


    Une soirée par mois, un repas est organisé, ouvert aux bénéficiaires (actuels et anciens) ainsi qu'à des invites extérieurs (voisinage, amis...).


    Admission : Après deux entretiens (présentation globale et réciproque, puis définition des modalités de participation) et un mois d'essai réciproque, un contrat d'accompagnement est conclu entre l'usager et le service.


    La durée de présence dans le service est déterminée dans le cadre du contrat de séjour, entre 1 et 3 ans, sans imposer une limitation. La fin de l'accompagnement n'empêche pas un retour ponctuel.


    La prise en charge est assurée par une équipe expérimentée de 10 personnes (assistante sociale, conseillère en économie sociale et familiale, animateurs, éducateurs, psychologues..) éventuellement complétée par des bénévoles.


    Chaque usager a un référent qui assure son suivi individuel (entretiens, accompagnement à domicile ou à l'extérieur)


    Les objectifs de cette prise en charge sont multiples :




    • Permettre l'élaboration d'un projet de vie (social culturel professionnel) conduisant vers la cité



    • Faciliter l'orientation vers les lieux favorisant l'insertion sociale, culturelle, professionnelle (travail sur l'image de soi, repérage des ressources extérieures)



    • Favoriser la participation de personnes du milieu ordinaire aux activités du service (activités ouvertes en fin de journée)



    • Favoriser le bien-être chez soi (suivi personnalise, visites à domicile pour l'organisation matérielle et économique, l'aide à la prise de rendez-vous, médicaux, l'aide aux démarches administratives)



    • Accompagner ceux qui le souhaitent vers une formation ou une insertion professionnelle



    • Développer l'accession à la citoyenneté par le travail en groupe, le partage avec les habitants du quartier, l'engagement du SAVS dans une cause nationale avec participation des usagers aux activités, la recherche du bénévolat pour les usagers...


    Pour le personnel,




    • des réunions hebdomadaires font le point sur chaque prise en charge,



    • une réunion mensuelle avec un psychiatre extérieur permet d'assurer une réflexion sur les pratiques mises en œuvre.


     








  • Une résidence est une mise en relation entre un artiste et une ville, entre une équipe artistique et un territoire avec l’envie de travailler ensemble pour poursuivre un même objectif : une meilleure connaissance et une plus large diffusion de l’art chorégraphique.

     


  •  "C'est en travaillant en tant que psychomotricien dans le milieu paramédical et psychiatrique que j'ai découvert ma passion pour le corps symptôme, le corps comme langage. La danse a été ensuite la concrétisation de cette passion, le corps a fini alors de prendre entièrement sa place dans mon histoire et s'est installé définitivement sur scène.
    Ce fut d'abord en tant qu'interprète. Plaisir immense dans ces dix années de traversée de différents territoires de la danse (Bagouet, Aubin, Duboc, Appaix et les autres).
    Après cette jubilatoire mais aussi frustrante traversée des imaginaires des autres et leur incarnation dans de multiples états de corps, s'impose la nécessité de se recentrer, de se retrouver, de se raconter.
    Conscient de cette puissance d'avoir une parole publique, non pour expliquer ou pour convaincre, mais pour émettre une parole poétique avec cette utopie de vouloir que les choses bougent. Amener du mouvement (de pensée) par le mouvement (des corps). Impossible de faire ce métier sans cette utopie fondamentale, cette nécessité-là."*



    * in "Christian Bourigault", Editions W - ADDIM 89, Librairie de la Danse, Collection Chorégraphes d'aujourd'hui, 1998.


    http://www.lescarnetsbagouet.org/fr/oeuvre/inter02/index.html


  • Photographies de mes humeurs musicales les compils « b612 prod. » ont vu le jour en 2004. Leurs ancêtres bandes magnétiques étaient déjà obsolètes et sur mon PC tournaient alors des playlist que j'appelais « many reasons to dance »...



    A l'origine, il y a donc ce besoin depuis toujours de réunir, dans une succession dont la logique se fonde sur mes envies de danser, les titres qui rythment mon univers sonore à un instant donné. C'est un cadeau de mon frère qui m'a donné l'idée d'en faire des objets.
    Concevoir les boîtiers qui les recueillent fait maintenant partie du rituel... trouver des images, découper des morceaux de pages, les réorganiser avec un bâton de colle... inventer un titre...
    Au fil des saisons, elles se suivent, témoignages des changements, des constantes... d'une danse... d'une vie.


  • On estime aujourd'hui à 650 000 le nombre de personnes en situation de handicap mental en France.


    Ces handicaps portent des noms divers (trisomie, autisme, polyhandicaps, X-Fragile... ) et ont différentes origines :


    A la conception : maladies génétiques, aberrations chromosomiques, incompatibilité sanguine...


    Pendant la grossesse : radiation ionisante, virus, médicaments, parasites, alcool, tabac...


    A la naissance : souffrance cérébrale du nouveau-né, prématurité...


    Après la naissance : maladies infectieuses, virales ou métaboliques, intoxications, traumatismes crâniens, accidents du travail ou de la route, noyades, asphyxies...

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    Le handicap mental se traduit par une déficience intellectuelle stable, durable et irréversible. Elle s'accompagne souvent d'une perturbation du degré de développement des fonctions cognitives telles la perception, l'attention, la mémoire, la pensée.


    Le handicap mental implique également une difficulté d'adaptation aux exigences culturelles de la société (parmi lesquelles la communication, la santé et la sécurité, les aptitudes scolaires fonctionnelles, les loisirs et le travail).

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    Ce handicap se traduit par des difficultés plus ou moins importantes :

    de réflexion,
    de conceptualisation,

    de communication et de décision.

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    Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain permanent et évolutif, adapté à l'état et à la situation de la personne.

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    La Classification Internationale des Handicaps utilise le terme de "déficience intellectuelle" au lieu de "handicap mental". La déficience correspond à "toute perte ou anomalie au niveau psychologique, anatomique ou physiologique". Elle s'articule autour de 3 niveaux ; corps, personnel et social, en interaction avec le contexte culturel et social. (Serge Dalla Piazza, Bernard Dan. "Handicaps et Déficiences de l'enfant". De Boeck Université, 2001, p 39)

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    Selon l'OMS, « Est appelé handicapé celui dont l'intégrité physique ou mentale est progressivement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l'effet de l'âge, d'une maladie ou d'un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l'école ou à occuper un emploi s'en trouve compromise.»


     


     


    Sources : Classification internationale des Handicaps de l'Organisation Mondiale de la santé (OMS), l'AAMR (American Association Mental Retardation), l'ANAHM (Association Nationale d'Aide aux Handicapés mentaux belge) et l'UNAPEI (L'Union Nationale des Associations de parents et d'amis de Personnes Handicapées Mentales).








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