• Hier pendant la minute d’arrêt de la rame de métro à la station Stalingrad mes yeux se sont aventurés sur le quais d’en face…
    Un homme assis… il se lève d’un bond… l’instant d’après il est allongé sur le coté, perpendiculairement à la voie… puis il se redresse, s’assois, se relève, retourne sur le sol… trois fois il a répété cette séquence, reproduisant les gestes à l’identique avec une précision surprenante… ses trajectoires étaient justes, ses arrêts nets…
    Les usagers des transports en communs parisiens ont vu ou refusé de voir un fou…
    J’ai regardé une danse….


    Bande son: the cure– boys don’t cry -


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  • Le mardi, c’est le jour du jazz !
    Ce soir j’étais loin d’être au top pour le cours de Magalie… peut-être parce qu’elle non plus, depuis deux semaines une de ses chevilles est blessée alors elle ne peut pas décomposer les mouvements. Le gala approche et mon corps n’a pas encore intégré certains passages de la chorégraphie.
    L’exigence que je m’impose est sans doute exagérée, ce n’est  qu’un petit spectacle d’école de danse, mais le public – quel qu’il soit- mérite d’assister à une représentation de qualité, non ?

     

     

    Bande son: Philippe katerine – 8ème ciel -

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  • Je suis bouleversée…

    Je reviens du théâtre de la cité internationale…

    J’ai été saisie par la dernière création de Paco Dècina « chevaliers sans armure »… quand je dis « saisie », « prise aux tripes » serait plus juste !

    Je ne trouverais pas plus de mots ce soir pour décrire la déferlante d’émotions fortes qui me transporte encore à l’heure où ces mots se déposent sur mon clavier…

    Bande son: rubin steiner –OUMUPO 3-


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  • Le dimanche, mon rendez-vous avec la danse est télévisuel…une petite demi-heure de la grille des programme d’ARTE accueille chaque semaine une œuvre chorégraphique ; classiques ou contemporains, tous les styles y sont conviés. A 20h15, j’allume mon poste… systématiquement… je décide ensuite de suivre ou non le programme proposé. Je n’aime pas toutes les danses et si certains chorégraphes me fascinent, je peux être totalement hermétique au travail d’autres…

     

    Ce soir, c’était « tango désir » d’Ana Maria Stekelman… il y a quelque chose de « très class » dans le tango et j’aime regarder ceux qui le dansent… mais c’est dans les séquences de danse classique et contemporaine que j’ai repéré les formes les plus intéressantes. Le cadrage du film m’a un peu agacée, les plans présentaient principalement les bustes et les visage, privant les téléspectateurs des mouvements des jambes, c’est plutôt frustrant, non ?

     

    La semaine prochaine, l’émission sera consacrée à Akram Khan, le chorégraphe indien qui partageait la scène avec Sidi Larbi Cherkaoui dans «  zero degrees »…souvenirs, souvenirs, j’avais eu une très bonne place pour assister à cette création au théâtre de la ville, proche des interprètes qui m’avaient transportée dans leur voyage dansé. Je l’avoue, j’était conquise d’avance, Sidi Larbi Cherkaoui est sans doute le chorégraphe dont le travail me touche le plus actuellement… s’il était une star de rock n’roll, je pourrais être une de ses groupies !

     

     

    Aujourd’hui j’ai aussi passé un peu de temps à rechercher mon personnage de « salad-pom-pom girl » pour l’intervention « de la danse à tous les étages »…à suivre !

     

     

     

    Bande son: the married monk – the belgian kick-

     


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  • J’ai ouvert ce blog hier avec l’idée d’en faire un compagnon de route de ma formation en art thérapie, depuis que je suis à l’INECAT, je cherchais un moyen de réunir les expériences et les rencontres qui jalonnent mon chemin… et puis la semaine dernière, j’ai vu un musicien dont je suis la carrière depuis une dizaine d’années, Kim. Ce qu’il m’a dit de son blog m’a interpellée, alors je me suis lancée dans cette aventure cybernétique…

     

    Cette histoire commence hier…
    J’ai pris le RER à la gare du nord pour me rendre à Aulnay sous bois, sur le quai j’avais retrouvé Philippe ; assis sur les strapontins orange et bleus, nous avons parlé du spectacle de Sasha Waltz auquel il avait assisté la veille, de « F et Stein », des stages de danse contemporaine qui sont programmés dans les mois à venir… Philippe est une des rares personnes que je connaisse qui se montre aussi curieux et passionné que moi par les arts de la scène et la danse en particulier, il a la chance d’aller très régulièrement au théâtre pour suivre l’actualité de la création dans ce domaine. Il m’a appris qu’une chorégraphe avait un projet de rencontre avec des danseurs amateurs pour la rentrée prochaine, j’ai hâte d’en savoir plus !
    Une fois par mois depuis décembre, je vais à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Aulnay sous bois pour « les samedis de danse(r)», un atelier de danse contemporaine proposé par le chorégraphe Christian Bourigault dans le cadre de sa résidence dans cette ville.
    Hier, la séance était consacrée aux duos, de l’échauffement aux situations d’improvisations. J’ai partagé les différentes propositions d’exercices avec plusieurs personnes du groupe, et tout naturellement  mon vécu varie en fonction de mes partenaires… c’est assez subjectif, je sais qu’avec certains ou certaines ça fonctionne, avec d’autres je suis plus frileuse… mais mon appréhension est parfois gommée par une agréable surprise.
    Deux dispositifs m’ont particulièrement séduit :
    Dans le premier il s’agissait de traverser une séquence de postures (allongé sur le coté, assis, debout, déplacement avec transfert de poids, allongé sur le dos) dans plusieurs rythmes (saccadé avec pauses, très lent, très rapide, continu). Nous l’avons d’abord fait à proximité de nos partenaires, puis à distance… cette seconde variation m’a vraiment plu, peut-être parce qu’elle sollicite encore plus le regard que les autres !
    Pour le second, il n’y avait pas de consigne, juste un cadre… une scène, un public, deux personnes, 5 minutes… vertigineux ! Le temps est pourtant passé très vite et je conserve de ma rencontre avec Cécile un souvenir de courbes et de cache-cache.

     

    Bande son: Isobel Campbell & Mark Lanegan – Ballad of the broken seas-


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