• Il n'y a pas une répétition, ni une représentation qui ne ressemble à une autre... Avec une écriture identique, les variations sont multiples, fonctions de l'humeur ou l'état de corps de chacun, fonction du public, fonction de l'espace, du son...

    Chaque danse est unique,

    instant éphémère.


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  • Sans doute influencée par la préparation de la lecture que je prépare pour l'INECAT, une phrase de Benoît Lesage surgit alors que je rassemble quelques impressions de mes expériences récentes de danse.

    Mes sensations me situent le plus souvent entre des souvenirs et des perspectives, chaque danse réveille des mémoires et m'ouvre de nouveaux horizons.

    Ce soir j'ai re-joué avec un petit geste qui amusait l'enfant que j'ai été... mais différemment,  j'ai dansé avec... La musique de Gotan Project a invité mon corps dans des directions déjà visitées, à l'époque elle me portait dans un investissement par le geste de mon espace quotidien, je dansais dessus, aujourd'hui j'ai dansé avec, joué avec !

     

    Aujourd'hui... entre hier et demain... « La danse est un voyage entre deux états »

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  • C'est encore des mots de Sidi Larbi Cherkaoui qui m'accompagnent aujourd'hui « danser, c'est accepter sa filiation  et s'ancrer dans ses origines ».« Nous sommes toujours connectés aux autres, au passé, à nos origines. On ne peut pas être original si on nie ses origines. » Avant d'aborder la danse-thérapie par les axes de travail qu'elle ouvre, je réunis quelques repères d'une histoire naissante et déjà évolutive....  

     

     

     


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  • L'expression « danse thérapie » me pose toujours problème, surtout si on me demande « comment ? soigner par la danse ? »...alors qu'il s'agit plutôt de « soigner avec », avec la danse, avec d'autres modes d'actions thérapeutiques, c'est dans cette complémentarité des domaines que mon action a du sens... c'est du moins ce que je défend dans mon travail...

    Mon expérience personnelle va souvent à l'encontre de mes convictions professionnelles, parce que depuis toujours je trouve en dansant quelque chose qui « guérit » mes petits mots quotidiens...ces symptômes sans gravité qui sans me rendre malade freinent parfois mes élans s'évaporent dans les lieux où je danse... Je dépose sans le savoir des choses qui m'échappent dans les salles de cours ou sur scène, puis j'en pars avec un autre bagage... plus léger...

    (mais ce qui fonctionne pour moi n'aura peut-être aucun effet sur d'autres !)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Bande son : I spy –DEATH IN VEGAS-

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  • Parmi les thématiques qui jalonnent mon parcours de formation, la question du regard se présente régulièrement. Depuis peu, j'envisage mon expérience de stage dans l'atelier théâtre de l'hôpital de jour comme un passage d'un regard à l'autre...l'évolution de mes observations individuelles en témoignent, il me semble...

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    La conférence d'Isabelle Ginot au théâtre de la cité interrogeait le regard du spectateur sur les œuvres chorégraphiques et parmi les différentes idées de cet exposé, l'une d'elle a fortement retenu mon attention : « ce qui est intéressant c'est quand une œuvre nous oblige à regarder autrement »

    Bien sur l'exercice de regard qu'elle proposait m'a aussi évoqué des perspectives dépassant le cadre de son exposé, « c'est toujours intéressant d'aller là où on a du mal à aller » pour regarder autrement et voir autre chose. Ça me rappelle aussi le travail d'improvisation en danse...

    <o:p> </o:p>

    Deux extraits de pièces de Dominique Bagouet illustraient la conférence.

    Dans « Déserts d'amour », une diagonale a joué avec mon regard... annoncée, préparée, attendue, elle ne survient jamais vraiment...et j'ai pensé à David Lynch !

    J'avais déjà vu « jours étranges » mais guidé, mon regard s'est porté sur des déplacements évoquant ceux des oiseaux et sur un personnage, parce que son interprétation du chanteur de rock m'a fait sourire et que ses mouvements me rappelaient des souvenirs de danse...

    <o:p> </o:p>

    Il en a peu été question durant la conférence, pourtant il y a toujours chez le spectateur une part d'empathie, de projection, comme s'il était un peu sur scène, et je sais que si « Jours étranges » m'émeut tant c'est d'abord le fait de la musique des Doors, qui ravive des souvenirs d'adolescence... 

    <o:p> </o:p>

    Magali était aussi au théâtre, on a donc poursuivi la discussion de l'après-midi sur le chemin du retour, et développé la question de l'empathie. L'élève qui l'accompagnait a posé une question que j'ai trouvé fort pertinente... comment « jours étranges » aurait été accueillies par le public si elle avait été créée par un artiste n'ayant pas la notoriété de Bagouet ?

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Bande son: Little 15 -DEPECHE MODE-


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