• Une tenue souple, quelques crayons et stylos, un carnet trouvé à Beaubourg après l'exposition « airs de paris », un livre de Thierry Paquot intitulé « des corps urbains »... je pars en voyage... dans ma ville !


    L'histoire commence dans le vingtième arrondissement... le studio est entouré d'une cour où se côtoient ombre et lumière, végétation et récupération... je m'y aventure au hasard et mon regard est interpellé par des formes, des couleurs... derrière une fenêtre fermée, j'imagine qu'un sculpteur a déposé ses expériences avec des matières que je ne pourrais nommer, je m'approche, la vitre est froide... ma curiosité est distraite, le reflet de l'extérieur s'impose sur la surface transparente.
    Mes yeux vont et viennent, de l'intérieur inaccessible à l'extérieur palpable...toucher la pierre du mur, les pierres du sol, froisser une feuille morte et écouter le son, un courant d'air me fait frissonner, le soleil me réchauffe, le trottoir est minuscule, je joue à m'y déplacer, parfois mes gestes glissent mais la chute n'est pas dangereuse.
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    « le corps comme professeur », les perceptions comme guides, je pars explorer Paris au fil de mes intuitions corporelles... je ne cherche rien...


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  • (Etats-Unis, 1979, 116mn)

    Réalisateur: Milos Forman
    Scénariste: Michael Weller
    Musique: Galt Mac Dermot
    Avec: Annie Golden, Berverly d'Angelo, Cheryl Barnes, Don Dacus, Dorsey Wright, John Savage, Treat Williams
    Production: Lester Persky, Michael Butler - CIP


    Manifeste contre la guerre du Viêt-nam, le racisme, la société de consommation, le conformisme, hymne à l'amour et à la jouissance sans entraves, Hair est d'abord une formidable comédie musicale, irrésistiblement dansante.
    Le jeune Claude Bukowski, appelé pour aller combattre au Viêt-nam, quitte son Oklahoma natal pour rejoindre New York, où il doit se présenter aux autorités militaires. Débarquant à Central Park, il est ébloui par une double vision : une belle amazone de la haute société montée sur son cheval ; à l'opposé - et à pied -, "la jeunesse américaine sous LSD", incarnée par un inséparable quatuor de jeunes hippies aux cheveux longs. Autour de Berger, chef de file naturel du groupe, il y a Lafayette le "négro", Woof le blondinet languide et Jeannie, enceinte de l'un ou de l'autre. Ils veulent vivre ensemble le plus librement possible, sans argent ni domicile, et comme des centaines de milliers de leurs pairs, ont déclaré la guerre à la guerre qui fait rage au-delà du Pacifique...


    Milos Forman rêva longtemps d'adapter le spectacle musical le plus célèbre des années hippies, qui, de Broadway, avait conquis tout l'Occident au début de la décennie 70. Quand il commence le tournage, huit ans plus tard, la guerre du Viêt-nam est terminée, mais le flower power a déjà sombré dans le désenchantement. Le cinéaste reste néanmoins fidèle au mélange d'euphorie utopique et de ferveur militante qui irrigue le Hair des origines. La force du cinéma communique une épaisseur nouvelle aux personnages - notamment à Berger, figure christique à l'humour provoc' - et une ampleur jouissive aux visions de foule et de trip sous acide. Quant aux superbes pa-roles de paix, de fraternité et de rébellion, elles prennent, avec le passage du temps, une douloureuse signification de paradis perdu, tant elles expriment aussi la tranquille certitude de bientôt changer le monde.


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  • Cet après midi au studio théâtre de Montreuil, Fabienne a réuni 16 danseuses pour des rencontres multiples... entre nous qui venons de différents lieux de cours, puis avec le public, invité à assister à une présentation – plus qu'une représentation !- d'un univers exploré tout au long de l'année.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Sans forcement le savoir, les spectateurs ont découvert un peu de cet intime que nous dansons à l'abri des regards chaque semaine.La performance s'organisait autours de sept tableaux dans lesquels nous nous sommes présentées, rencontrées par deux, quatre, huit..., réunies, séparées, retrouvées...succédées, différenciées... des cadres imaginés aussi pour nous permettre de jouer et d'échanger.Parmi ses retrouvailles et ses rencontres, certaines m'ont évidemment plus touchée... c'est humain... je pense notamment à une jeune danseuse de 16 ou 17 ans qui avec des formes fluides et arrondies m'a permis de m'aventurer dans une gestuelle saccadée et rapide. Les nouvelles expériences enrichissent aussi les qualités de danse dans lesquelles j'évolue habituellement.Si au quotidien maladresse et réserve peuvent freiner mes élans, la danse me donne l'occasion de vivre des rencontres différemment... par elle, j'ose présenter mes gestes, entrer en contact, exprimer des idées de mouvements... être moi sans appréhension...je ne me cache même plus derrière des attitudes apprises, j'écoute les autres de tout mon corps pour mieux les connaître.Nos invités ont apparemment été conquis, certains nous ont rejoins dans l'espace scénique... et une petite danseuse de sept ans m'a émue, avec des mots, mais surtout avec des gestes imitant ce qu'elle avait retenu d'une « belle danse ».

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  • Dernier atelier.... De la saison... je prends le risque d'annoncer que le groupe de danse contemporaine va poursuivre ses voyages entre l'hôpital de jour et le théâtre, j'y crois d'autant plus quand je vois comment Carlo et les danseurs-patients se sont quittés cet après-midi... au revoir, et bonnes vacances ! On se retrouve en octobre !


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