• Une centaine de machines de spectacle de 150 grammes à 11 tonnes. Un laboratoire pour étudier la machine de sa conception à sa construction. Avez-vous déambulé en baignoire roulante ou en chiotte-solex ? Imaginez le gain de temps considérable que constitue le portant à Romains ou la machine à faire tourner les robes. François Delarozière, concepteur des machines les plus folles du théâtre de rue 'Royal de luxe', nous dévoile ici quelques-unes de ses plus impertinentes trouvailles techniques.


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  • KATERINE ET MATHILDE MONNIER


    Danse contemporaine


    du 31/07/2006 au 02/08/2006.


    JARDIN DES TUILERIES Carré des Sangliers 75001 PARIS
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    La chorégraphe Mathilde Monnier présente une pièce de « chansons chorégraphiées » conçue en collaboration avec le chanteur Philippe Katerine
    avec julien gallée-ferré, natacha kouznetsova, i-fang lin, éric martin, maud le pladec.
    musique Katerine
    assistant à la chorégraphie herman diephuis
    scénographie  annie tolleter
    lumière éric wurtz
    son olivier renouf 


    costumes dominique fabrègue



    « Le monde de Philippe Katerine est peuplé d'êtres humains étranges et familiers à la fois, comme sortis d'un nouveau monde. Une planète pas si éloignée qui s'attarderait à redécouvrir et à réinventer le sens de nos liens humains. Le spectacle s'ouvre sur cet univers décalé de la reconstruction, du recommencement. Que s'agit-il de retrouver ? Dans une scénographie en mouvement et en apesanteur, sorte de paysage lunaire, le réel redevient un enjeu poétique. Dans cet espace dépouillé, vierge a priori, la musique est au premier plan. C'est par elle que s'opère la rencontre. Sur ce plateau gonflé d'air, sept personnages en quête de l'autre vont tenter de se parler, de se raconter des histoires, fictions gestuelles, fictions musicales. Des histoires présentes dans les chansons mais aussi ouvrant à de nouvelles extrapolations. » Mathilde Monnier


    coproduction
    ARCADI – action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France/
    en co-réalisation de la résidence à la Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne la Vallée,
    Les Spectacles Vivants - Centre Pompidou, Festival Montpellier Danse 2006, Barclay, Olympic tour,
    Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon.
    Avec le soutien de l'ADAMI


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  • "DISPERSE"
    ALBAN RICHARD France / Ensemble L'Abrupt


    Durée : 50 minutes
    Création


    Conception / chorégraphie : Alban Richard
    Création lumières : Valérie Sigward
    Création musicale : Laurent Perrier
    Assistante chorégraphique : Daphné Mauger
    Interprètes : Cyril Accorsi, Céline Angibaud, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano, Laëtitia Passard, Agathe Pfauwadel, Olivier Stora

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    « On est entré dans une zone de chocs / On est devenu sensible à de très, très fines variations, à d'infimes fluctuations / On a perdu la conscience de ses points d'appui, de ses membres et organes et des régions de son corps / On est devenu excentrique à soi / On est dans quelque chose comme la turbulence de l'air et des poussières d'une pièce fermée / agitation folle incessante, qui ne va nulle part, qui n'a pas de repos, ni sens aucun / NOTRE maintenant est cette turbulence / un brassage tumultueux / un fourmillement spatial » Henri Michaux in L'infini turbulent



    À l'inverse de sa précédente pièce, Downfall qui traitait de l'implosion, Alban Richard a voulu créer avec disperse « un univers en expansion qui se sculpte par effondrement et altération ». À partir d'une section qui sert de matrice à l'ensemble, le groupe de danseurs condense et diffracte l'espace uni de la scène, lui donnant une autre densité temporelle.
    Henri Michaux parlait de « dessiner l'écoulement du temps ». Comment l'espace subit la temporalité ? se demande Alban Richard.

    Ici, c'est une structure abstraite qui fait émerger des trous noirs, des zones temporelles plus ou moins lentes ou rapides, denses ou aérées, en un long dessin continu. L'énergie circule de corps en corps, en pure perte, une énergie fluide qui ne fait que s'écouler.

    Les corps se frôlent, se croisent sans jamais se toucher, toujours au bord du déséquilibre, de l'éclatement comme des atomes pris dans un accélérateur de particules.
    Mais une force continue de pousser et de disperser au loin la source de cette danse hypnotique...

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    Production : Ensemble L'Abrupt
    Coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis,
    Dans le cadre de l'accueil studio le Centre Chorégraphique national de Franche-Comté / Belfort
    Résidence de recherche : projet micadanse / Ville de Paris
    Avec le soutien pour le prêt de studio : Brigitte Hyon / RIDC, La Ménagerie de Verre / Paris, Théâtre de la Ville / Paris, Centre National de la Danse / Pantin


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  • "Vis à Vis…" est une forme intimiste où l’espace public du théâtre est privatisé pour chaque spectateur.

    L’aire de jeu est divisée en une quinzaine d’espaces qui sont occupés par huit interprètes et des dispositifs sonores, visuels ou tactiles qui sont autant de façons de mettre en jeu le vis-à-vis. Les spectateurs déambulent entre ces espaces ouverts, semi-ouverts ou clos et choisissent les interprètes qu’ils souhaitent rencontrer.

    Par ce dispositif singulier, "Vis à Vis…" quitte le rapport scène/salle pour questionner la situation spectaculaire lorsqu’elle est poussée à l’extrême, l’extrême proximité des corps et des regards.
    Les propositions des acteurs/danseurs qui mettent en jeu la sensualité et l’érotisme amènent le spectateur dans un certain trouble, face auquel il a le choix de résister ou de s’abandonner.

     

    Le spectacle procède par set de 50 minutes avec une vingtaine de spectateurs par set. Les huit danseurs/comédiens occupent chacun un territoire de quelques mètres carrés. Quand l’interprète allume sa lumière, cela signifie qu’il est prêt à recevoir un spectateur. Quand il l’éteint, c’est qu’il a fini sa proposition, signal pour le spectateur de quitter cet espace et de reprendre sa déambulation.

    Chaque interprète a à sa disposition plusieurs propositions parmi lesquelles il choisit quand il reçoit la visite d’un spectateur : propositions avec ou sans parole, avec ou sans contact, dans un espace clos, semi-ouvert ou complètement ouvert aux regards des autres spectateurs qui déambulent. Chaque visite dure de 2 à 10 minutes suivant la proposition de rencontre choisie par l’interprète… et la réaction du spectateur puisque ce dernier peut à tout moment interrompre l’échange.

    En dehors des espaces avec les interprètes, le spectateur peut visiter en libre-service, seul ou à plusieurs, d’autres installations plastiques, sonores et tactiles qui sont d’autres façons de mettre en jeu le vis-à-vis.

     

    http://www.bourigault-alambic.com/visavis.html

     


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  • "Duelles" (titre provisoire) est une pièce chorégraphique composée de trois duos dansés par Christian Bourigault et trois interprètes différentes.

    La création aura lieu en deux temps :

      Octobre 2006 présentation du premier duo au Forum Culturel du Blanc-Mesnil

      Février 2007 présentation du triptyque à Espaces Pluriels à Pau

     

    Intentions

    «Ouvrir des espaces de turbulences au sein même des corps dansants»*

    Un temps de ressourcement dans le mouvement

    *Cette phrase est extraite d’une critique d’Hubert Godard et Isabelle Launay parue dans la revue Mouvement n°5 de Mars 1997 au sujet de la création de l’un de mes soli : "Où ?".
    "L’Autoportrait de 1917", créé en 1990, "Où ?", créé en 1996, et "Sur/sous-exposé", créé en 2000, sont trois soli qui ponctuent mon itinéraire de chorégraphe.


    "Duelles" s’inscrit dans la lignée de ces trois soli comme un temps de ressourcement de mon écriture et de questionnement de ma démarche où j’éprouve le besoin de me replonger dans la matière des corps et du mouvement.

     

    Processus de travail

    Dans le processus de travail, je ne veux rien prédéterminer quant à une identité du lien, une fonction, un rôle, etc. Pas de « pré-texte » psychologique, sociologique ou historique. Partir de la rencontre sensible et de la mise en présence des corps. Ne rien attendre, ne rien prévoir, laisser advenir le vivant de cet entre-deux-là, entre ces deux êtres-là.

    La première étape du travail se fera sous forme d’improvisations en public. Je souhaite ainsi que la matière première du spectacle s’inscrive d’emblée sous le regard de l’autre, dans la prise de risque de ce premier regard extérieur, celui du spectateur dans le studio de fabrication.

    "Duelles" questionne la relation du même, du semblable et du singulier. Pour cela j’ai imaginé un dispositif qui repose sur une suite de trois duos qui seront dansés par le même homme avec trois femmes différentes. Le travail de l’écriture consistera à mettre en valeur le jeu entre ce qui est unique, proche ou identique au sein de ces trois duos.

     

    Continuité et rupture

    Par son questionnement sur l’identité dans la relation à deux, "Duelles" poursuit ma nécessité d’artiste d’interroger l’humain et son désir de transformation, mais s’inscrit en rupture dans mon parcours par :

      Le mode d’entrée dans la matière des corps inscrit d’emblée sous le  regard d’un tiers qui implique une prise de risque ;

      Le choix de formats courts puisque chaque duo durera une vingtaine de minutes ;

      le fait que je danse ces trois duos car, après avoir fait le choix de ne plus danser dans mes pièces de groupe depuis plusieurs années, je souhaite à nouveau être l’interprète de ma propre danse et amener sur le plateau ma maturité d’homme qui danse.
    Je ressens aujourd’hui la nécessité de reprendre physiquement ma place au centre de mon travail de création pour me retrouver et me réinventer  dans ces espaces de turbulence provoqués par la confrontation et cet être ensemble à deux. Pour m’accompagner dans cette aventure, j’ai choisi des interprètes capables d’aller dans une prise de risque nourricière, troublante et dérangeante mais aussi inventive et jouissive…

     

    Christian Bourigault - Janvier 2006

    http://www.bourigault-alambic.com/

     


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