• Certains usagers du SAVS ont été accueillis cet après-midi à l'Etoile du Nord par la compagnie de la chorégraphe Erika Zueneli. A une semaine de la première de "time out", toute l'équipe s'est montrée généreuse et disponible pour partager avec nous l'epace et ce moment de création.

    Le groupe des "promenades culturelles" et celui de l'atelier du mouvement découvrirons ce spectacle dans deux semaines, d'ici là nous poursuivrons la préparation de cette sortie, mais je pense qu'en envisageant cet accompagnement en partenariat avec le théâtre, je suis plus juste... plus efficace. C'est la première idée que j'ai eu en intégrant le SAVS, et je m'y accroche!

    J'ai conclu ma journée en dansant avec Fabienne, à quelques pas de l'INECAT où je prendrais mes derniers cours théoriques la semaine prochaine... Début et fin se cotoient ce soir... la matière de mon fil d'ariane attend d'etre scupltée, mes mains s'échauffent...


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  • Dernier atelier.... De la saison... je prends le risque d'annoncer que le groupe de danse contemporaine va poursuivre ses voyages entre l'hôpital de jour et le théâtre, j'y crois d'autant plus quand je vois comment Carlo et les danseurs-patients se sont quittés cet après-midi... au revoir, et bonnes vacances ! On se retrouve en octobre !


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  • L'expérience de la « rencontre en mouvements » entre l'hôpital de jour et le théâtre de la cité, entre les patients et Carlo, me pousse à envisager de nouvelles perspectives... sans doute parce que c'est dans de tels projets que mon énergie se mobilise, et se renouvelle. J'admets que dans le monde actuel, avoir une fonction qui vous passionne relève parfois du luxe et j'assume mon souhait de développer de nouveaux partenariats, de permettre d'autres rencontres pour lutter contre les isolements...  La dimension relationnelle du soin motivait mon entrée en école d'infirmière, ce qui soutient mon travail aujourd'hui reste une histoire de liens...social, humain, psychique...

    « La danse est l'art du lien. L'art de la relation. C'est pourquoi cet art est infini » disait Dominique Bagouet et je le cite souvent car je trouve cette formule fort juste. La danse est un art qui permet tant de liens...C'est, entre autres, ce dont nous avons parlé ce soir avec Claudia Gradinger en partageant nos expériences d'ateliers et en rêvant à voix hautes des rencontres possibles entre les patients du CMP dans lequel elle intervient et les usagers du SAVS.


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  • La première saison de l'atelier de danse contemporaine approche de son terme et le bilan s'esquisse à l'heure où se pose la question des suites.

    Autour d'une table, le chef de service de l'hôpital de jour, Marion (pour le théâtre), Carlo et moi avons échangé nos impressions, et force est de constater que, pour tous les acteurs de cette aventure expérimentale, le bilan est très positif. Le seul frein à sa reconduction est d'ordre budgétaire...mais j'ai l'espoir que nous trouverons des moyens de le dépasser.Le premier sur lequel nous sommes d'accord est l'écriture... rendre des comptes pour solliciter des financements, c'est presque logique !

    J'ai apprécié d'entendre mon chef de service reconnaître la valeur de l'énergie que j'investis depuis le début ainsi que ma position de trait d'union entre le théâtre et l'hôpital... entre art et thérapie... mais je n'ai rien fait seule, Sylvie et Corine s'impliquent entièrement dans l'atelier et poursuivent par ailleurs une pratique corporelle. Marion est toujours disponible et sa détermination dans ce projet est comparable à la mienne. Quant à Carlo, son approche de la danse va dans le sens de l'idée que nous nous faisons de la médiation dans le soin : une discipline artistique qui implique et interroge le corps, et l'être, dans son rapport à lui même, à l'espace, au temps, au rythme et à l'autre.

    Sans liens les uns avec les autres, sans échanges, l'élaboration de cette articulation entre deux univers apparemment clos n'aurait pu se construire.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

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  • Il y a quelque chose de printanier dans la nouvelle étape que connaît l'atelier de danse contemporaine de l'hôpital de jour... Le cadre n'a pas changé, et nous avons même retrouvé la salle de la resserre au théâtre, mais de nouveau germes apparaissent...

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    Dans le groupe des patients, deux nouveaux participants ont d'ores et déjà trouvé leur place. La rapidité avec laquelle ils se sont intégrés au groupe et investis dans la dimension artistique de la danse me surprend encore.

    Du coté des objets, les coussins sont toujours nos partenaires et quand Carlo émet l'idée de ne pas s'en servir pour son prochain cours, je suis la première à tenter une négociation... Pourtant, je devrais y trouver un intérêt pratique, d'autant que maintenant je transporte aussi mon matériel vidéo. Témoin discret des séances, il m'apporte un regard extérieur et global, complémentaire des empreintes sensorielles qu'elles laissent en moi.

    A moyen terme, j'aimerai réaliser une forme de documentaire, un souvenir pour le groupe et un retour pour les instances décisives de l'hôpital de jour.

    Parallèlement à ce projet, arrive dans l'aventure une étudiante en anthropologie de la danse qui effectue une recherche sur le thème de « la culture à l'hôpital », nous allons donc voir comment travailler ensemble puisque nos deux projets se rejoignent au-delà du fait qu'ils impliquent l'utilisation de l'outil vidéo. Elle participera aux cours de Carlo et visitera l'hôpital de jour à l'occasion d'un atelier-relais.

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    Mercredi dernier, nous avons joué avec les trois écritures que Carlo nous a transmis par sous groupe de six. Ceux qui étaient absents au théâtre le 2 mai ont donc pu apprendre les duos de façon ludique. Les différentes ré-interprétations et re-compositions ont donné lieu à de beaux moments de danse.

     Le groupe s'est retrouvé en fin de séance pour un temps de présentation et là encore je ne peux que constater le chemin parcouru depuis le début de l'année, le regard du public ne pose pas problème, certains montrent même un réel plaisir à être en scène...

    Le chemin se fait... en dansant !


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